Au Nord-Est du Sénégal, proche de la frontière mauritanienne, la ville de N’Dioum est située dans la région de Saint-Louis, à quarante-cinq kilomètres de la capitale départementale, Podor et à 268 km de Saint-Louis.
Traversée par le fleuve le » Doué » et par la route nationale n°2, elle se divise en deux groupes de quartiers reliés par un bac automoteur…ou des pirogues:
- les quartiers traditionnels adossés au bras du fleuve
- les quartiers récents situés sur les hautes terres au sud de la RN 2
La population de la ville est estimée à 15 500 habitants (recensement de 2007), dont 90% habitent les quartiers traditionnels.
Du fait d’une forte natalité, les personnes âgées de moins de 20 ans représentent plus de la moitié de la population, alors que les personnes âgées de plus de 60 ans ne constituent que 6,3%.
La population formée à 80% de halpulars cohabite avec les oulofs.
Depuis la guerre en Mauritanie en 1989, de nombreux Mauritaniens ont également immigré au Sénégal, et principalement vers les villes frontalières, comme N’Dioum.
N’Dioum apparaît comme un pôle économique départemental.
Avec 91% des emplois, les activités agricoles tiennent une place importante liée à l’exploitation d’un périmètre irrigué de 650 hectares et à l’élevage de petits ruminants pratiqué dans les parcelles d’habitation.
Le commerce et l’artisanat qui ne constituent que 5,2% des emplois, occupent la deuxième place des activités mais relèvent de l’économie informelle.
Outre les infrastructures administratives et éducatives, la ville de N’Dioum est équipée d’un dispensaire urbain auquel est adjoint un URO-CREN ( Unité de Réhydratation Orale et centre de Récupération et d’Education Nutritionnelle) , d’une case de santé dans le camp des réfugiés mauritaniens et d’un hôpital (ayant le statut de Centre Hosptitalier Régional réservé aux habitants les plus aisés).